
La compétition aura lieu les 8 et 9 Mars 2025
RÈGLES TECHNIQUES DES COMPETITIONS DE TLD CSA TYPE F CLASS AU 21/05/2023
1. Préambule
1.1. Les règles présentes dans le document ci-après sont faites pour initier les tireurs au Tir à Longue Distance (TLD) sur cible, elles sont directement issues des règles de F CLASS européenne voire internationales sans en prendre certaines contraintes restrictives.
1.2. Dans le temps, et dans la mesure où cette discipline amènerait des tireurs à vouloir se lancer dans des compétitions spécifiques de F CLASS, le règlement pourra petit à petit évoluer pour coller à 100 % aux règles internationales.
2. Définitions
2.1. Ces règles régissent la conduite de l’évènement dans le cadre des compétitions au sein de la FCD (Fédération des Clubs de la Défense).
2.2. L’autorité de contrôle de ces règles est constituée de membres de la FCD, de CSA (Club Sportif et Artistique de la Défense) et de tireurs chevronnés, le tout sous la forme d’une commission de travail.
3. Mots et expressions
3.1. À moins d’être incompatibles avec le contexte, tous les mots et expressions de ces règles qui concernent le genre masculin incluront le féminin, et les mots signifiant le nombre singulier incluront le pluriel et vice versa.
3.2. « Mais », « doit », « devrait », dans ces règles :
« Mais » doit être interprété comme étant permissif.
« Devrait » doit être interprété comme étant souhaitable.
« Doit » doit être interprété comme étant obligatoire.
3.3. Unités de mesure
3.3.1. Les distances peuvent être données ou mesurées en yards et/ou en mètres.
4. Directeur de tir
4.1. Le DT désigne le Directeur de Tir dûment nommé, il sera seul responsable du pas de tir et du champ de tir, de sa sécurité et de sa gestion. Sur toutes les questions de règles techniques et toutes les protestations relatives aux règles techniques, il s’en remettra à l’arbitre de la compétition, mais il reste responsable de la mise en œuvre des décisions prises par l’arbitre.
4.2. Ses fonctions peuvent être exercées en son absence par un directeur de tir adjoint dûment nommé.
4.3. Le DT est responsable envers l’autorité de contrôle (CSA) de tous les aspects de la sécurité pendant toute la durée de l’événement. Le DT peut interdire sommairement l’utilisation de toute arme, de munitions, d’équipement ou de toute procédure de tir qui, à son avis, est dangereuse ou utilisée d’une combinaison ou d’une manière dangereuse.
5. Direction du champ de tir.
5.1. Le DC désigne le Directeur du Champ de tir, il assure l’interface entre le DT et le CSA qui accueille la compétition, il peut être commun avec le DT.
5.2. Toute décision prise par l’autorité de contrôle (CSA) ou par le DC ou par le DT pour des raisons de sécurité a préséance sur tout autre paragraphe de ces règles avec laquelle elle est en conflit, tout comme la législation et la réglementation en ce qui concerne la sécurité, la manipulation, la possession, le transport, l’assemblage et le tir de munitions et d’armes à feu, y compris celles spécifiques.
DT et DC sont nommés au sein du club accueillant. L’arbitre peut être extérieur mais le club accueillant garde préséance.
6. Responsabilité des tireurs.
6.1. Il est de la responsabilité personnelle de chaque concurrent de s’assurer que ses armes munitions et autres équipements sont conformes aux spécifications énoncées dans ces règles. Il est également chargé de s’assurer que ses armes sont en sécurité avec les munitions qu’il utilisera et ne mettent pas en danger lui-même ni aucune autre personne ou propriété.
6.2. Toute organisation gérant une compétition en vertu de ces règles peut exiger que le concurrent indique par écrit que les munitions ont été testées et éprouvées en sécurité dans le ou les armes à utiliser, et dédouane les organisateurs de la compétition contre toute responsabilité de tout événement en cas de défaillance de son arme ou de sa munition.
6.3. Des dispositions peuvent être prises, lors d’un événement majeur, pour une vérification préalable de la sécurité et de la conformité à ces règles de tous les équipements, ou de toutes les classes spécifiées.
6.4. À tout moment au cours d’une compétition, un concurrent doit soumettre son arme et/ou ses munitions pour inspection et éventuels tests de sécurité chaque fois que cela est nécessaire.
6.5. Aucun concurrent ne peut utiliser d’équipement ou de méthodes de tir qui leur procurent un avantage injuste ou désavantagent tout autre concurrent injustement.
6.6. L’esprit des règles est d’encourager le tir sur cible à longue distance et l’innovation. Les arbitres garderont cette philosophie à l’esprit pour statuer sur des questions non couvertes par ces règles.
6.7. Aucun concurrent ne se présentera pour tirer avec ses facultés altérées par l’alcool ou la drogue. Le DT a le pouvoir sommairement d’empêcher tout concurrent de poursuivre la compétition pour quelque raison que ce soit et notamment si le tireur n’est pas en bonne conditions de tirer.
7. Spécification des armes et munitions.
7.1. Deux classes principales des armes et une classe dite « libre » existent selon les présentes règles en gros calibre, une discipline similaire est créé pour les carabines en 22 LR.
7.2. La classe F, dite Ouverte ou appelée Open (F/O).
7.2.1. Une arme « F » de classe ouverte (F/O) peut être de n’importe quel calibre jusqu’à 8 mm inclus.
7.2.2. Le poids total est limité à 10 kg, y compris tous les accessoires rattachés aux armes.
7.2.3. A l’avant, une arme F/O peut être soutenue par un support ou un sac avant, qui peut être entièrement réglable pour la position, mais ne doit pas fournir une méthode mécanique pour ramener l’arme à son point de visée précédent. La zone de contact entre le sac ou le support avant ne dépassera pas 76 mm x 76 mm, Le support avant F/O peut être utilisé soit pour l’avant de l’arme, soit pour la main avant du tireur. S’il est fixé, serré ou tenu sur l’arme de quelque manière que ce soit, le support doit être inclus dans le poids total de l’arme. Le support avant peut avoir jusqu’à trois « pieds ».
7.2.4. A l’arrière, une arme F/O peut être posée et donc soutenu par un support du type sac qui peut être de forme appropriée, mais qui ne peut pas être fixé, serré ou tenu sur l’arme de quelque manière que ce soit, ni être placé sur ou dans une base réglable mécaniquement. Le sac arrière ne peut pas être joint au support avant, ni être pointé au sol. Le contenu des sacs (avant et arrière) sera une substance sèche, finement divisée (< 5 mm).
7.2.5. Aucune partie de l’arme ne peut reposer au sol ou sur une surface dure.
7.2.6. Les chargeurs sont autorisés, mais ne seront pas utilisé sauf comme plate-forme de chargement pour les cartouches simples.
7.2.7. Les compensateurs de bouche ou les freins de bouche ne sont pas autorisés.
7.2.8. Les ogives monolithiques sont interdites.
7.2.9. Les calibres ne pourront pas excéder le 308 winchester ou des ogives de 8 mm, l’énergie maxi développée par l’ogive à la bouche du canon ne pourra pas excéder 4500 joules.
Formule : E=1/2 M V², E en joules ; M en kg ; V en m/s, il est donné ci-après des exemples de poids d’ogives et de vitesses maxi correspondantes.
Poids ogive en grains |
Inférieur à 9 mm vitesse max en M/S |
100 |
1 177 |
120 |
1 074 |
140 |
994 |
160 |
930 |
180 |
877 |
200 |
832 |
220 |
793 |
7.3. La classe F, dite Restrictive (F/TR)
7.3.1. Une arme de classe F/TR est limitée aux chambres de calibre 223 Remington ou 308 Winchester ou à leurs équivalents en métrique. Les dimensions de la chambre doivent être conformes aux dimensions SAAMI ou CIP. Les dimensions de l’alésage, de la rainure et de la gorge peuvent être sélectionnées pour convenir aux balles utilisées. Les munitions peuvent être fabriquées à des fins commerciales ou chargées à la main (rechargement).
7.3.2. Le poids total est limité à 8.25 kg, y compris tous les accessoires rattachés à l’arme.
7.3.3. A l’avant, une arme de classe F/TR peut être soutenu par un bipied attaché à l’arme qui peut ne pas fournir une méthode mécanique pour ramener l’arme à son point de visée précédent. Chaque « pied » peut se terminer par un seul pic ou une petite surface plane ou un patin (ski) facilitant le recul. L’arme ou le bipied peut incorporer un mécanisme intégral pour soulever et abaisser l’extrémité avant. Une commande manuelle peut également être utilisée en conjonction avec un bipied.
7.3.4. A l’arrière, une arme F/TR peut être soutenu par un support du type sac qui peut être de forme appropriée, mais qui ne peut pas être fixé, serré ou tenu sur l’arme de quelque manière que ce soit, ni être placé sur ou dans une base réglable mécaniquement. Le sac arrière ne peut pas être joint au support avant, ni être pointé au sol. Le contenu des sacs (avant et arrière) sera une substance sèche, finement divisée (< 5 mm).
7.3.5. Aucune partie de l’arme ne peut reposer au sol ou sur une surface dure.
7.3.6. Les chargeurs sont autorisés, mais ne seront pas utilisé sauf comme plate-forme de chargement pour les cartouches simples.
7.3.7. Les compensateurs de bouche ou les freins de bouche ne sont pas autorisés.
7.3.8. Les ogives monolithiques sont interdites.
7.4. La Classe libre ou appelée unlimited, voire militaire.
7.4.1. La classe libre correspond à tout ce qui ne rentre pas dans les catégories F/O et F/TR Entre autre, les freins de bouche, silencieux, utilisation des chargeurs, utilisation des bretelles, utilisation d’ogives monolithiques, utilisation de monopieds réglables par rotation en positions arrières…
7.4.2. Le poids total est limité à 12 kg y compris tous les accessoires rattachés à l’arme (exemple : les bipieds et les monopieds arrières).
7.4.3. Les calibres ne pourront pas excéder le 338 Lapua Magnum ou des ogives de 9 mm, l’énergie maxi développée par l’ogive à la bouche du canon ne pourra pas excéder 7500 joules.
Formule : E=1/2 M V², E en joules ; M en kg ; V en m/s, il est donné ci-après des exemples de poids d’ogives et de vitesses maxi correspondantes.
Poids ogive en grains |
Inférieur à 9 mm vitesse max en M/S |
180 |
1 132 |
200 |
1 074 |
220 |
1 024 |
250 |
961 |
285 |
900 |
300 |
877 |
320 |
849 |
7.4.4. Spécificité des bipieds pour cette catégorie. Le bipied ne peut être attaché à la carabine que par un seul point. Néanmoins, l’utilisation d’un rail type RRS, ARCA ou d’un système d’extension de bipied est autorisée et le bipied peut être déplacé durant la phase de tir (cependant, quel que soit le cas, le système doit être monté parallèlement au canon).
Les jambes du bipied doivent pouvoir se plier le long de la carabine. En position pliée, le bipied, comme tous les autres accessoires fixés à la carabine, ne doit pas dépasser 8 pouces de large.
L’ajustement vertical de la partie avant de l’arme, par l’intermédiaire du bipied, ne peut se faire que par une manipulation indépendante de chacune des jambes du bipied. Ceci n’interdit pas l’utilisation d’un monopied réglable sur la partie arrière de la carabine.
Chaque jambe du bipied ne peut être rattachée au bipied qu’en un seul point (à l’exception des systèmes à ressort conçus pour un dépliage rapide à l’image des bipieds de la marque Harris). Le déploiement ou le pliage des jambes du bipied ne doivent nécessiter aucun outil et, si une démonstration est demandée par l’arbitre, le tireur doit être capable de déployer son bipied de la position totalement repliée à la position de tir en moins de 10 secondes.
Le bipied ne peut avoir que 2 points de contact avec le sol. La partie de la jambe du bipied qui est en contact avec le sol ne doit pas dépasser 4 pouces de long et de large.
L’arme et le bipied doivent rester solidaire pendant le tir, il ne peut y avoir aucun amortissement du recul ni de mouvement de la carabine par rapport au bipied visant à amortir le recul. Rien ne peut être placé sur le bipied ou la carabine pour ajouter du poids. Les exemples les plus courants sont les sacs de sable et les lests.
Aucun bipied pointu susceptible d’endommager la bâche anti souffle n’est autorisé. Les bipieds de conception non conventionnelle devront être envoyés en avance de phase pour validation auprès de l’organisation.
7.5. La classe 22 LR
7.5.1. Cette classe 22 LR entre dans les règles de la classe libre mais avec un calibre de 22 LR
avec des munitions manufacturées non modifiées.
Le poids et les caractéristiques de l’arme sont identiques.
Le support avant peut être un sac, un bipied ou un trépied.
Le support arrière peut être un sac, un monopied ou rien.
8. Conditions de tir et règles générales
8.1. L’utilisation de « tables », c’est-à-dire une seule surface solide plane s’étendant sous le support avant et le support arrière, est interdite. Un tapis de tir du type flexible peut être placé sous le tireur et les supports avant et arrière. Des planches plates et/ou des plaques
séparées ne dépassant pas les dimensions des repose-pieds individuels de 50 mm ou deux pouces sur un côté donné peuvent également être placés sous les supports avant ou arrière.
Dans le cas de bipieds, la planche ou la plaque peut être aussi large que nécessaire pour accueillir le bipied à son point le plus large, mais ne pas dépasser 30 cm ou 12 pouces de l’avant vers l’arrière. Il n’est pas permis de fournir des pistes ou autre pour le guidage des
pieds ou des bipieds ni de permettre aux pieds de les créer. Aucune vis de nivellement ou saillie n’est autorisée sur ces planches ou plaques. Ces planches ou plaques doivent être plates, un trou pour faciliter le transport de la plaque est autorisé, mais il ne peut pas être
utilisé, que ce soit seul ou en conjonction avec quoi que ce soit d’autre, afin d’empêcher le mouvement de la plaque.
9. Détentes
9.1. Les déclencheurs seront actionnés manuellement : les déclencheurs électroniques ne sont pas autorisés.
9.2. Le poids de la traction de la détente n’est pas réglementé, mais doit être sûr et conforme aux exigences de toutes sécurités. Une détente sera considérée comme « sûre » si le départ s’enclenche à chaque occasion lorsque la culasse est lentement et doucement fermée trois fois de suite, le canon pointant vers le haut. Toute défaillance entraînera la prise en charge de la gâchette comme « dangereuse » et l’arme ne pourra pas être utilisée en attendant la rectification. Tout arbitre de tir peut, à sa discrétion absolue, ou sur instruction du DT, tester toute détente avant une séance de tir.
10. Système de visée
10.1. Tous les viseurs peuvent être utilisés (y compris les viseurs optiques).
11. Extension de canon
11.1. Les extensions de canon de n’importe quelle longueur peuvent être montées pour monter un système de visée ou agir comme contrepoids, mais seront intégrés au poids de l’arme, ces systèmes seront conformes à toutes les exigences de sécurité.
Les tuners sont donc autorisés.
12. Silencieux
12.1. Les modérateurs sonores ne sont pas autorisés en F/O et F/TR.
13. Mesures de vitesse
13.1. Les chronographes ne sont pas autorisés en compétitions.
14. Munitions
14.1. Les munitions peuvent être commerciales ou chargées à la main, mais chargées d’une manière conforme aux normes acceptées de l’industrie des munitions ; elles doivent être sûres pour tirer dans l’arme auxquelles elles sont destinées et doivent respecter à tous
égards les limites de toute réglementation de portée (par exemple, le calibre, la vitesse, l’énergie à la bouche, etc.). Même si elles sont autorisées en vertu de celle-ci, les balles interdites seront celles dont le noyau est constitué d’acier, de matériaux durcis, d’uranium
appauvri, de composés incendiaires ou de traceurs. Sont également interdites les balles de construction monolithique.
14.2. Les munitions, une fois en chambre, doivent être capables d’être extraites sans séparation de la balle et de la douille. En cas de séparation d’une cartouche de munitions, la question sera traitée comme un dysfonctionnement et sera soumise aux arbitres ou DT.
15. Tireurs en situation de handicap Tout équipement pour un concurrent en situation de handicap physique qui peut l’aider à concourir sur un pied d’égalité avec les autres concurrents est autorisé. Un concurrent en situation de handicap peut être assisté d’une personne valide sous réserve que cela ne lui apporte pas une plus-value dans ses tirs.
16. Encombrement des supports de tir
16.1. Les supports ou équipements de tir peuvent être installés sur le pas de tir à condition qu’ils ne gênent pas les autres concurrents et ne soient pas placés de manière à protéger le concurrent, ou son arme, du vent, de la pluie ou du soleil. La hauteur maximale autorisée d’une tel équipement est de 300 mm.
17. Bande de mirage
17.1. Une bande de mirage de canon est autorisée et du ruban adhésif noir ou coloré peut être appliqué sur la surface supérieure du canon.
18. Protection arme
18.1. Un couvercle flexible ou rigide peut être utilisé pour empêcher la poussière ou la pluie d’entrer dans l’action. Une couverture plus générale peut être fournie par un morceau de matériau transparent n’excédant pas 1 mètre carré sur l’action qui : d’une part n’interfère
pas avec la visibilité des arbitres quant à savoir si la culasse est ouverte ou non et si un drapeau est installé.
18.2. Toute protection ne doit pas interférer avec le tireur, son équipement ou son voisin du pas de tir.
19. Protection tireurs
19.1. Les « tentes » de tir personnelles ne sont pas autorisées. Les dispositifs personnels d’indication ou de mesure du vent de toute description sont interdits au point de tir ou visibles à partir du point de tir. Les « tableaux de correction du vent » sous forme imprimée
ou dans un équipement électronique comme des smartphones sont autorisé. Les drapeaux nationaux ou d’équipe, pilotés à l’arrière de la zone d’équipe, ne sont pas considérés comme une violation de cette règle.
20. Protections auditives
20.1. Toute personne à l’intérieur du pas de tir, ou suffisamment proche du champ de tir doit utiliser une protection auditive adéquate (telle que des casques d’oreille ou des bouchons d’oreille) en tout temps lorsque le tir a lieu, les casques électroniques sont autorisés, les
liaison WIFI ou bluetooth sur ces casques sont interdits.
21. Protections oculaires
21.1. Les protections oculaires ne sont pas obligatoires mais fortement conseillées, chaque tireur en prend la responsabilité.
22. Cibles
22.1. Les cibles seront telles que spécifiées dans les conditions des compétitions.
22.2. Elles seront au standard des distances de 600 yards et 800 yards pour les gros calibres, ces distances pourront être modifiées en fonction des pas de tir disponibles à chaque compétition.
22.3. Les dimensions des cercles des cibles sont données en métriques et/ou en MOA au bord extérieur.
23. Position des tireurs.
23.1. La position couchée doit être utilisée, à moins que des dispositions spéciales ne soient prévues dans les conditions de la compétition pour les concurrents en situation de handicap et lorsque les règles de sécurité le permettent , les tables de tir seront autorisées en
fonction de la situation d’handicap du tireur. Chaque cas sera étudié par le collège de chaque CSA.
23.2. Aucun concurrent ne peut se déplacer lui-même sans l’autorisation de l’arbitre.
24. Tirs de chauffe du canon.
24.1. En préalable aux tirs de la compétition, chaque tireur pourra effectuer un tir dans un délai de 1 minutes. Un tireur ne pourra effectuer qu’un seul tir de chauffe par compétition même si la compétition comporte plusieurs épreuves.
25. Temps des compétitions et des tirs
25.1. Il y aura trois temps spécifiques, le premier est le temps de 5 minutes pour se présenter dans la zone de préparation, ensuite le temps de préparation au poste de tir de 3 minutes et le temps de tir de l’épreuve qui est de 2 + 15 ; 2 + 20 voire 2+ 25 minutes pour les deux tirs d’essais et les tirs de l’épreuve, ce qui représente environ 1 minute par tir.
25.2. Le tir peut être suspendu temporairement sur ordre du directeur de tir, si, à son avis, la météo rend cette suspension nécessaire ; ou pour des raisons de sécurité. (le tir doit être suspendu en cas de risque de foudre). Le tir reprendra dès que possible, à la discrétion du DT.
25.3. Si le tir d’un concurrent, sans faute de sa part, a été interrompu par l’arbitre ou sur avis du DT durant cinq minutes ou plus, le concurrent peut, faire un tir de visée non convertible avant de reprendre.
25.4. Le DT peut transférer un concurrent vers une autre cible dans le cas de panne de matériel de l’organisation de la compétition.
26. Nombres de tirs dans une épreuve.
26.1. Chaque épreuve pourra se tirer en 2 + 15 ; 2 + 20 voire 2 + 25 coups ; les deux coups d‘essais et les coups de match, l’organisateur définira exactement le nombre de coups prévus pour la compétition.
27. Coaching ou spottage.
27.1. Dans les compétitions individuelles, les concurrents, alors qu’ils sont sur le point de tirer, peuvent communiquer, mais ne doivent pas donner ou recevoir volontairement des informations ou des conseils dans la nature et le sens du vent, que ce soit d’un autre tireur sur la même cible (dans le cas où cela est mis en place par l’organisateur) ou d’un tiers. Aucun appareil électronique personnel ne peut être amené au point de déclenchement, à l’exception des minuteries et des cache-oreilles électroniques (qui ne doivent pas être en mesure de recevoir des transmissions sans fil). Les équipements électroniques fournis par les organisateurs, ou explicitement autorisés par eux, aux fins de la cible électronique ou des systèmes d’information des spectateurs sont autorisés, tout comme les dispositifs médicaux implantés. Lorsque des appareils personnels sans fil sont explicitement autorisés pour la réception et l’affichage d’informations électroniques de cible, les écrans de ces appareils sont susceptibles d’être consultés par l’arbitre ou le DT.
28. Précautions de sécurité.
28.1. Les concurrents doivent assurer la sécurité de leur arme et de leurs munitions. Les drapeaux de chambre doivent être mis en place lors du déplacement.
28.2. Un concurrent doit attirer l’attention du DT sur l’utilisation continue de munitions apparemment dangereuses par tout concurrent, y compris lui-même.
28.3. Tous les armes, qu’elles soient dans des sacs/boîtiers ou non, doivent être transportés en tout temps et à tous les endroits du champ de tir dans un « état de sécurité ».
28.4. Dès que les armes sont sorties de leurs enveloppes ils doivent être avec la culasse ouverte et équipés d’un drapeau de chambre de longueur suffisante pour pénétrer au moins 20 mm dans la chambre et d’une longueur totale appropriée à l’action.
28.5. Aucune arme ne peut être chargée ou tirée tant que l’arbitre n’a pas donné l’ordre de
charger et de tirer.
28.6. Tout arbitre peut donner l’ordre de cesser de tirer à tout moment pour toute raison liée à la sécurité. Si une personne sur le champ de tir estime qu’il y a une violation potentielle ou réelle de la sécurité qui oblige de toute urgence tous les concurrents à arrêter de tirer, elle donnera immédiatement l’ordre « arrêter le feu, cesser le feu ». Tous les concurrents doivent immédiatement arrêter de tirer, retirer leur doigt de la détente, décharger ou s’abstenir de charger (selon le cas) et attendre d’autres instructions notamment de la part de l’arbitre ou du DT. Personne ne peut sortir du pas de tir. La personne qui ordonne l’arrêt, doit immédiatement expliquer son action au DT afin que l’arbitre puisse prendre le contrôle effectif de la situation.
28.7. Il est interdit de viser ou tirer à sec avec une arme déchargée, sauf lorsque le tireur est en position de tir sur la cible, et seulement avec la permission de l’arbitre.
28.8. Un concurrent qui, alors qu’il est sur le point de tirer, tire accidentellement ne sera pas autorisé à répéter son tir et le tir sera enregistré comme un échec. Il peut être considéré comme ayant agi de manière dangereuse.
29. Tirs de visualisation et tirs convertibles
29.1. Des tirs de visualisation (ou tirs d’essais) seront tirés conformément aux conditions de la compétition, deux tirs d’observation convertibles à chaque distance de la compétition.
29.2. Un concurrent qui ne peut pas lire la position de son tir ne pourra pas refaire son tir.
29.3. Après qu’un concurrent ait tiré son second tir de visualisation, il peut choisir de compter les deux tirs d’observation dans son score ou le second seul mais pas le premier seul.
29.4. En l’absence d’une telles déclarations, il sera considéré que le tireur n’aura pas converti ses tirs d’observation.
29.5. Deux tirs de visualisation non observés et hors cible exclue le candidat de la manche en cours.
30. Gestion des résultats
30.1. Dans les compétitions individuelles, les compétiteurs répartis par deux ou par trois échangeront leurs cartes de pointage. Chacun servira de contrôleur pour le compétiteur tirant immédiatement après lui. Dans le cas d’un compétiteur tirant seul malgré l’utilisation de duos ou de trios, un arbitre devra gérer la feuille de résultats.
30.2. Selon les organisateurs et selon les moyens mis en place par les organisateurs, ceux-ci définiront les moyens mis en place pour la gestion des résultats.
30.3. Les moyens de visualisation des tirs seront suffisants pour permettre aux tireurs de définir les points d’impact et les points correspondants.
30.4. Les tireurs pourront échanger avec l’arbitre qui pourra à tout moment valider ou pas, le dire du tireur. L’organisateur peut choisir de faire un relevé de cibles avec comptage classique des points par un arbitre dédié à ce rôle.
30.5. Si le concurrent décide de convertir un ou les deux tirs d’observation, la ou les valeurs
doivent faire l’objet d’une notification sur la feuille de résultat.
30.6. À la fin de la séance de tir, l’arbitre doit enregistrer et rappeler au tireur le score total pour cette distance, y compris le nombre de V-Bulls. Un point décimal doit être utilisé pour séparer le score et le nombre de V-Bulls (p. ex. 48,4).
30.7. Le concurrent doit faire attention aux scores validés par l’arbitre et porter immédiatement toute erreur à son attention.
30.8. Le tireur doit ensuite signer la feuille de tir.
30.9. L’arbitre doit confirmer visuellement que l’arme du concurrent est sûre. La culasse doit, si possible, être retirée pour permettre à l’arbitre de regarder vers le bas le canon de l’extrémité de la culasse. Une fois que cela est fait et donc que l’arme est considérée comme sûre, l’arbitre permettra au tireur de quitter son poste de tir.
31. Comptage des points
31.1. Le comptage des points sera réalisé sur la base du règlement F CLASS international.
31.2. Le comptage sera géré par chaque organisateur de chaque compétition.
32. Irrégularité dans les tirs sur les cibles.
32.1. Dans toutes les compétitions, un concurrent qui tire sur la mauvaise cible sera crédité d’un échec pour chaque tir ainsi tiré.
32.2. Un concurrent qui tire à son tour sur sa propre cible alors qu’un autre tireur aura tiré dessus aura le tir de la plus basse valeur retirée.
33. Disqualification et suspension.
33.1. Tout concurrent peut, en cas de survenance d’infractions, être exclu de la compétition par le DT.
33.2. Tout concurrent peut, en cas de survenance de multiples infractions, être exclu des compétitions par décision d’un comité disciplinaire.
34. Identification des cibles
34.1. Chaque cible doit être clairement numérotée.
34.2. Les chiffres doivent être d’une taille telle qu’ils soient clairement visibles, si possible à l’œil nu, à la distance la plus éloignée.
35. Alcool et drogue
35.1. Toute consommation abusive d’alcool est interdite lors des compétitions.
35.2. L’usage de toute drogue ou produit dopant est interdite lors des compétitions.
36. Classements
36.1. Chaque organisateur de compétitions pourra définir différents types de classement par catégorie de tir (F/O ; F/TR ; F/Libre ; F/22LR). Il peut y avoir des classements spécifiques pour : hommes, femmes, jeunes , vétérans , personnes en situation de handicap, militaires, etc…
37. Spécificités de chaque compétition
37.1. Ce chapitre concerne toutes les adaptations de chaque compétition notamment le nombre de tirs de chaque épreuve ainsi que le temps alloué, cela concerne aussi les adaptations aux exigences de sécurité spécifiques à chaque évènement, ex : contraintes d’accès sur le champ de tir.